Activités
Le sérigraphe utilise la technique du pochoir pour imprimer des motifs sur différents matériaux : papier, bois, métal, tissu… Il commence par reproduire le motif à imprimer, à la main, à la gouache, à l’aide de l’informatique ou par flashage. Le motif est alors reporté sur un écran, puis exposé à une lumière puissante. Après lavage, seul l’emplacement du motif reste souple, avec des mailles ouvertes pour laisser passer l’encre. Il reste à composer les teintes et à calculer les quantités d’encre nécessaires pour le tirage.
La phase finale consiste à régler les machines à imprimer et les séchoirs. Les supports, ainsi imprimés, partent pour la finition avant d’être livrés.
0ù et comment ?
Le sérigraphe exerce dans un atelier où le travail à la main se fait de plus en plus rare. Désormais, la sérigraphie est entrée dans l’ère du “tout informatique“. La production assistée par ordinateur (PAO) côtoie les découpes numérisées et les lignes d’impression automatique.
Débouchés et évolution
Dans le secteur de la sérigraphie, trois entreprises sur quatre sont artisanales. Environ 300 emplois de sérigraphe sont à pourvoir chaque année. Après quelques années d’expérience, un sérigraphe peut reprendre ou créer une entreprise.
Ce métier réclame observation et concentration. Compte tenu de l’importance des matériels automatiques, des connaissances en mécanique et en électronique sont utiles pour effectuer les réglages. Mais c’est surtout en informatique, et notamment en PAO et en DAO, que le professionnel doit se distinguer. On attend enfin de lui un sens artistique développé et un oeil avisé pour déceler les défauts d’impression par exemple.
Les formations
Niveau V
CAP sérigraphie industrielle
BEP métiers de la communication et des industries graphiques
BEP impression
Niveau IV
Bac pro production graphique
Bac pro production imprimée
Niveau III
DMA arts graphiques, option typographie