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IMPRIMEUR

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Le métier d’imprimeur

Les secteur de l’imprimerie et des industries graphiques comprend trois grands types d’activité :

  • le pré-presse,
  • l’impression,
  • la finition.

Le pré-presse couvre l’ensemble des opérations préalables à l’impression, notamment la préparation de la forme imprimante. De fait, cela regroupe des activités de photocomposition et de photogravure.
Le procédé d’impression le plus courant est celui de de l’Offset (qui permet de rémiser par exemples des magazines ou des livres en grandes séries, suivi par l’héliogravure pour les gros tirages (comme par exemple la presse quotidienne ou les catalogues de Vente Par Correspondance). Il existe aussi d’autres techniques telles que la taille-douce, la sérigraphie, la flexographie, la xérographie ou la reprographie.
Concernant la finition , l’automatisation progresse aussi bien dans la reliure industrielle que dans la brochure ou le façonnage des produits d’impression.
Trois "modèles" de chaine graphiques existent et peuvent se juxtaposer dans la plupart des entreprises :

  • le modèle traditionnel (Photocomposition-PAO, puis photogravure, impression et finition),
  • le modèle intermédiaire (compogravure en PAO, impression et finition,
  • le modèle "Tout électronique" (capture et gestion des données par systèmes informatiques, traitement PAO, impression électronique avec finition intégrée).

    Le conducteur de machines à imprimer peut travailler sur des machines très différentes par leur format, et plus ou moins automatisées. Celles-ci peuvent être des machines-feuilles ou des rotatives, utilisées plutôt pour les grands tirages. Les machines d’exploitation simple impriment en une ou deux couleurs, les machines d’exploitation complexe peuvent imprimer jusqu’à six couleurs simultanément.
Sur une machine simple, le conducteur travaille seul. Sur une machine complexe, il dirige une équipe (conducteur ; aide-conducteur ; margeur qui apporte le papier sur la machine et assure le placement correct des feuilles ; bobinier qui alimente les bobines en entrée de machine et place les bobines de papier sur la rotative).


    Dans quelles conditions ? Quels employeurs ?
    L’imprimerie utilise les nouvelles technologies telles que le laser, la télétransmission, l’informatique, la numérisation de l’image. Ce qui entraîne un besoin accru en ouvriers hautement qualifiés et en cadres ayant reçu une excellente formation scientifique, capables de s’adapter.
    Les recrutements au niveau BEP sont en forte baisse au profit des bacs professionnels.
    Le conducteur de machines à imprimer peut exercer dans l’imprimerie de presse (magazines, journaux, périodiques) ; l’imprimerie hors presse (affiches, imprimés publicitaires...) imprimant sur tous supports (papier, plastique, métal...) ; dans les maisons d’édition.
Il travaille debout, seul ou en équipe (2 à 3 personnes) suivant la taille et la vitesse de la machine, la complexité du travail et les délais de réalisation du produit.
Une allergie aux huiles et aux produits chimiques est une contre-indication. 
Une bonne perception des couleurs est nécessaire.

    Comment y accéder ?
    
La formation peut se faire par apprentissage dans une entreprise du secteur de l’imprimerie et de l’industrie graphique avec une formation complémentaire dans un centre de formation d’apprentis. Il est nécessaire d’entrer en formation après la classe de 3ème, avec des bases solides et une aptitude à mieux appréhender en cours de carrière les techniques actuelles et leurs évolutions.
Les principaux diplômes sont les suivants : CAP Sérigraphie ou BEP Industries graphiques (2 options : Préparation de la forme imprimante et impression), le Bac Pro Industrie Graphiques (2 options : Préparation de la forme imprimante et impression) et enfin le BTS Industries graphiques (2 options : Production graphique et Communication graphique).


    Comment évoluer ?
    Le jeune diplômé ne commence pas immédiatement à gérer une équipe sur une machine complexe. Il débute comme margeur ou conducteur de presse. Cependant, la tendance à l’automatisation réduit les travaux de manutention autour de la machine. Aussi ces emplois ont-ils tendance à évoluer vers celui d’aide-conducteur qu’occupe le jeune diplômé avant de passer progressivement à des postes à plus grande responsabilité. Il peut être amené à évoluer du poste de second à celui de premier conducteur, à passer d’un type de machine à un autre plus complexe ou plus performant. Accéder aux postes de maîtrise ou de chef d’atelier est une bonne perspective d’évolution.
L’avenir appartient aux professionnels hautement qualifiés qui maîtrisent les techniques en maintenance, informatique, commercial et qui répondent aux exigences nées des évolutions technologiques récentes.

Ce métier est accessible aux femmes et aux hommes.

Savoir-être :
Créativité, sens de l’esthétisme, sens de la communication visuelle, pragmatisme, méticulosité, méthode, rapidité, sens de l’initiative et rigueur sont les premières qualités exigées tout au long du processus de production. Pouvoir dialoguer et travailler en équipe sont des aptitudes également requises.

Les qualités requises :
· Goût artistique,
- imagination créatrice.
· Minutie et soin.
· Méthode et sens de l’organisation.

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